Norvège – Épisode 7 : Nærøyfjord

Et si l’on reprenait notre périple en Norvège  ? Nous en étions à notre sixième matin dans la montagne. Il fait grand beau temps. Et on compte bien en profiter : aujourd’hui, on part en expédition dans les fjords !

Les fjords les plus près de la maison sont à plus de deux heures de route. Donc ça va être une grosse journée. Et peut-être l’occasion de vous parler des routes norvégiennes. Car il y a deux choses à savoir, pour conduire ici :

La première, c’est les moutons. Ils se promènent en liberté dans tout le pays et affectionnent particulièrement les routes goudronnées. La question n’est donc pas de savoir si vous allez croiser des moutons sur la route mais quand. Et éventuellement combien de fois. Car pour un long trajet comme celui d’aujourd’hui, il est évident que cela va arriver plus d’une fois.

Des fois, ils sont simplement sur le bord de la route. On se contente donc de ralentir et on prend une photo au passage. D’autres fois, ils font la sieste en plein milieu. Ce qui est plus gênant, on ne va pas se mentir. Et les voitures qui essayent de passer, ça n’a pas l’air de les préoccuper plus que ça. Il faut parfois faire preuve de patience.

Dans un tunnel norvégien

La deuxième chose à savoir concerne plus spécifiquement les tunnels. En dehors de quelques-uns dans les environs immédiats d’Oslo, leurs systèmes d’éclairage se font remarquer par leur absence. Ne venez donc pas en Norvège avec une voiture aux phares capricieux. Surtout que beaucoup de ces tunnels sont très longs. Sans phares, c’est le noir total, là-dedans.

Bien sûr, éviter les tunnels n’est pas une option : la Norvège est un pays très montagneux. Et du côté des fjords, forcément, il est impossible d’aller où que ce soit sans enchaîner les kilomètres en souterrain.

Dans les vallées

Mais avant cela, on va faire un premier arrêt non planifié. En traversant un petit patelin du nom de Hol, on aperçoit depuis la route une église qui semble valoir le détour. (Alors, en vrai, à l’aller, on s’est contentés de la repérer. C’est au retour qu’on s’est arrêtés. Mais pour des besoins scénaristiques, tout ça… Hop.)

Hol Gamle Kyrkje

Voici donc la Hol Gamle Kyrkje. Littéralement la « vieille église de Hol ». Ce qu’elle est. L’église moderne, on l’avait vue quelques jours plus tôt, avec ses beaux murs rouges. Cette église-ci, pour sa part, date vraisemblablement du XIIIème siècle ou, au plus tard, du tout début du XIVème.

Vous aurez noté qu’elle ne porte pas le nom de stavkyrkje. C’est que ce n’est techniquement pas une église en bois debout. C’en était une à l’origine. Mais elle a été profondément modifiée au fil des siècles. Et les poutres verticales (le bois debout) de la structure initiale ont pour la plupart été retirées, presque toutes les sections du bâtiment ayant été entièrement reconstruites. On pense que l’abside, cette petite structure arrondie, située tout au bout, est la seule partie qui soit véritablement d’origine.

Après quinze minutes de pause, on reprend la route… qui se met à sérieusement monter. C’est que pour atteindre le coin des fjords, on doit d’abord traverser les montagnes qui nous en séparent. En quelques kilomètres, on grimpe de plus de 500 m.

Le paysage qui nous entoure nous rappelle qu’on est haut.

Remarquez qu’on ne se plaint pas : on traverse des paysages superbes. Surtout que, étant maintenant à une altitude oscillant entre 1100 et 1200 mètres, les nuages accrochés aux sommets engloutissent une partie du paysage. Ça lui donne un côté fantastique qui fait son petit effet.

Dans les hauteurs des plateaux norvégiens, on croise plusieurs autres lacs alimentant des barrages hydroélectriques, comme ceux qu’on a vus la veille. Ceux-ci se trahissent à nouveau aux pourtours des lacs, qui montrent des variations de niveau n’ayant rien de naturel.

Et nous voici dans les fjords.

Après quelques lacs, beaucoup de moutons et quelques dizaines de kilomètres dans le noir, nous arrivons à notre premier but : Flåm. (À prononcer « flomme », pour ceux qui ont oublié leurs cours de norvégien.)

D’après Le Routard, Flåm est un « minuscule village dans un site superbe tout au bout de l’Aurlandfjord, un bras du Sognefjord. » Il paraît que c’est un haut lieu touristique et un point de passage quasi-obligatoire pour beaucoup d’amoureux des fjords de Norvège. Je vous présente donc Flåm :

… Site superbe, hein ? … Ouais, ok, le paysage est pas dégueu… quand on arrive à l’apercevoir entre deux cars. Peut-être devrais-je lire la suite du Routard :

« Mais ce n’est pas vraiment un village (ou alors un village comme dans un parc d’attractions), plutôt une halte pour énormes bateaux de croisière qui bouchent toute la vue et cars de touristes, avec cafétérias et boutiques de souvenirs aux articles made in China. »

Pas très vendeur, comme description, mais en étant sur place, j’ai trouvé ça encore gentil. La moitié de la superficie du « village », c’est un immense parking pour les cars et les innombrables voitures des touristes. Il n’y a aucun moyen de profiter du paysage. C’est parfaitement invivable.

Autant ceux qui font une croisière ou un voyage organisé, je comprends qu’ils se retrouvent là. Autant ceux en voiture qui viennent ici de leur plein gré, j’ai du mal.

Nous ? Eh bien nous, on est là parce que c’était le fjord le plus près de chez nous. … Et on ne s’y est pas attardés. On n’a même pas pris la peine de se garer. On n’est restés que le temps de faire deux ou trois photos pour se rappeler de ne jamais revenir.

Pour les curieux, il y a néanmoins un vrai village du nom de Flåm, ici. On est tombés dessus en nous perdant. Il est en retrait, à l’écart de la folie du bord de mer. Mais il y a tout juste quelques maisons et absolument rien à voir.

En bref, Flåm, n’y allez pas. C’est une horreur.

Heureusement, Flåm n’était pas censé être plus que la première étape de la journée, pour nous. On pensait y passer plus de temps. Mais vu le délire, on est passé direct à la suite du programme.

Et là, si vous êtes tombés sur cette page parce que vous avez atterri à Flåm et que vous vous demandez comment vous allez sauver la journée, vous allez pouvoir suivre le guide : il y a en effet bien mieux à proximité. Il faut simplement reprendre la grande route (l’E16) vers l’ouest (soit direction Bergen).

Après un premier tunnel, vous verrez un panneau indiquant une stavkyrkje, celle d’Undredal. On n’y a pas été mais c’est une option. Sachez tout de même que c’est la plus petite des églises en bois debout norvégiennes qui restent et elle est loin d’être aussi belle que celles qu’on a vues. Si vous avez le temps, le détour vaut quand même probablement le coup. L’intérieur entièrement peint mérite les 50 couronnes de l’entrée.

Malheureusement, le village en lui-même est dominé là aussi par les touristes. Un camping occupe une bonne part de la place. Mais ça n’a rien de comparable à Flåm et la vue sur l’Aurlandsfjord est superbe.

Il semble qu’un géant soit passé par là et ait fendu la montagne en deux.

Autrement, vous faites comme nous et vous continuez tout droit. Vous arriverez vite à un second tunnel, le Gudvangatunnelen, que Google classe comme « attraction touristique ». Bon, je ne juge pas, hein, mais, perso, je n’ai pas trouvé la traversée du tunnel excessivement excitante. Après, chacun son truc. Mais il faut noter que c’est le troisième plus long tunnel de Norvège : plus de 11 km. Tout ça dans le noir, évidemment. Comme d’habitude.

Cela dit, si vous êtes fan de tunnels routiers, le plus long de Norvège et par la même occasion du monde, le Lærdalstunnelen, est juste à côté, au nord de Flåm. Il suffit de prendre l’E16 dans l’autre direction. 24,5 km, la bête. Le tunnel du Mont Blanc, à côté, c’est une blague. Donc si c’est ça qui vous intéresse, vous savez où aller.

Bref, après ce moment fort, on entre dans le petit patelin de Gudvangen. Ou plutôt à sa station service, faisant office d’aire d’autoroute. Non, je sais, on n’est pas sur une autoroute mais c’est ce qui s’en rapproche le plus, dans ces fjords.

Ici, surprise, il y a ce qu’on prend pour un marché médiéval. Nos compagnons sont fort intéressés. Nous aussi, je dois dire, mais notre priorité est ailleurs et on n’a pas le temps de tout faire. On a une petite rando qui nous attend. Et il y a sans doute moyen de passer tout l’après-midi dans ce marché. On part donc dans l’idée que si c’est toujours ouvert quand on repasse, on y fera un tour.

Sans trop de surprise, il sera trop tard : ils seront en train de fermer. Mais de toute façon, maintenant que j’ai tout le temps de me renseigner, je m’aperçois qu’on n’a pas tout à fait vu juste sur la nature du lieu. On n’aurait jamais pu y entrer à moins d’y consacrer la journée.

Ce qu’il y a ici a démarré effectivement comme un marché viking. Mais depuis 2017, il y a un village viking permanent, construit au plus près possible de ce qu’on sait des constructions de l’époque des Vikings. C’est ainsi devenu Viking Valley, sorte de mix entre un musée en plein air, un parc d’attractions… et un marché viking, quand même. On peut s’y familiariser avec différents aspects de la vie des Vikings et participer à diverses activités.

Si cela vous intéresse, voici le site officiel des lieux. En anglais, bien sûr. Pour les anglophobes, pas de problème, il est aussi dispo en norvégien.

Notez que si vous comptez y aller, il ne faut pas seulement lui réserver une journée mais aussi un budget. Parce que bon, déjà, l’entrée coûte 200 couronnes, soit 20 €. Et une grosse part du truc, ça reste un marché. Sans compter la partie bouffe et les activités payantes. Donc euh… voilà, quoi. Le coin est extrêmement touristique et ils en profitent.

En ce qui nous concerne, on reprend la voiture pour aller un peu plus loin. On sort de l’E16 pour traverser le village de Gudvangen lui-même. Une dizaine de maisons de bois. En fait, c’est plus petit que Viking Valley. Mais il n’y a rien de particulier à y voir donc on continue tout droit.

Ici, si vous suivez toujours mes instructions pour aller jusqu’à la petite rando, il va falloir me faire confiance aveuglément parce que la route n’a absolument pas l’air d’une route. D’abord, vous arrivez au port. Sur la droite, c’est l’accès aux ferrys. N’y allez pas. Continuez tout droit vers les bateaux, je vous assure, vous pouvez.

Vous allez tomber sur ce qui ressemble à une carrière de pierre ou quelque chose du genre. La street view de Google s’arrête là comme si c’était une impasse. Faites comme si de rien n’était et traversez la carrière. En théorie, il y a un passage bitumé, sur la gauche.

À partir de là, priez pour ne rencontrer aucune voiture venant en sens inverse. Sinon, l’un des deux conducteurs va devoir faire marche arrière sur une grande distance. Un peu plus loin, il y a un tunnel de plus à traverser. 1754 mètres de long : on n’est plus impressionnés par si peu.

À la sortie, on admire le fjord. Techniquement, vous l’avez peut-être déjà vu un peu depuis Gudvangen. Mais avec les énormes ferrys qui fréquentent le port de Gudvangen, c’est pas dit du tout que vous ayez vu quoi que ce soit. Ici, profitez donc. Il y a un espace pour s’arrêter quelques instants et éventuellement prendre des photos, 400 mètres après le tunnel.

Le Nærøyfjord

Je vous présente donc le Nærøyfjord. Un nom impossible à retenir ? C’est la première impression que donne le nom à un non-initié, oui. Mais après un instant de réflexion, on le coupe en deux : Nærøy – fjord. Et puis on réalise que nærøy => naro => narrow. Je ne sais pas comment ça se prononce exactement mais ça ne doit pas être excessivement différent de « narrow fjord ». Le « fjord étroit », donc.

Le Nærøyfjord est réputé comme l’un des plus beaux sites de toute la Norvège et est inscrit au patrimoine naturel mondial de l’UNESCO. Comme son nom l’indique, il est particulièrement étroit, encadré de montagnes aux pentes extrêmement abruptes. Cela donne un paysage très impressionnant.

Pour vous donner une idée, les sommets autour de nous affichent des altitudes entre 1200 et 1500 mètres, tout en étant, sur l’axe horizontal, à 1500 mètres de la rive. Donc une pente moyenne frôlant les 100%. Si ça, ce n’est pas abrupt, je ne sais pas ce qu’il vous faut.

Bon, c’est pas tout, mais on n’est pas encore tout à fait arrivés à destination. Le chemin n’est pas compliqué, remarquez : il n’y a qu’une seule route. Et elle se finit en cul-de-sac 100 mètres après l’endroit que l’on vise. Essayez juste de ne pas tomber sur des bestioles têtues comme nous.

Un cheval avait en effet décidé de camper au milieu de la route. Et il n’avait aucune envie de nous laisser passer. Le klaxon le faisait à peine cligner des yeux. Et quand mon collègue blogueur est sorti pour essayer de le pousser, le cheval s’est contenté de le regarder d’un air absent. Quand on est arrivés là, une autre voiture attendait déjà depuis un moment que la bête se décide à bouger. Heureusement, on avait avec nous une madame qui sait s’y prendre avec les chevaux. Autrement, on aurait pu y passer la journée. Mais ne me demandez pas comment elle s’y est prise. Elle aurait sorti un tricératops de son chapeau, on aurait autant compris.

Bakka

Une fois le tricératops passé, vous finirez par tomber sur un minuscule village avec une petite église toute mignonne : Bakka. La visite est courte mais l’arrêt obligatoire. Entre les jolis bâtiments en bois et le cadre à couper le souffle, on se régale les mirettes. Et nous, on note pour plus tard la présence d’un stand de glace. Ça pourrait être utile, vu la température.

Pour ce qui est du véritable objectif de la journée, il suffit de reprendre la voiture pour avancer de 500 mètres supplémentaires. Il y a la place de se garer sur le côté droit de la route. (Au pire, il y a un autre coin où se garer 200 mètres plus en arrière.)

Nous sommes là au départ du sentier de Rimstigen. Un panneau en marque le début. On nous y explique que les Norvégiens ont fait appel à des sherpas népalais, plus habitués à ce type de terrain de l’extrême, pour tracer le sentier. En d’autres termes, on va prendre cher.

Vue sur Bakka

Alors évidemment, le sentier attaque par le côté le moins raide. Pas de pente de 100% ici. Mais le col où ça mène est tout de même à 725 mètres d’altitude. Et on part du niveau de la mer, pour rappel. Sachant que même avec tous ses zigzags, le sentier ne dépasse pas les 3 km de long.

L’escalier sans fin de Rimstigen

Au début, encore, ça va. Le truc, c’est que plus on avance, plus c’est raide. Quand on profite de nos premières vues sur le fjord, on se demande déjà combien il reste à grimper. Alors qu’on a à peine commencé.

Plus tard, alors qu’on espère naïvement en être aux trois quarts ou quelque chose du genre, un panneau a la gentillesse de nous informer que nous venons d’achever le premier quart de la montée. On croyait presque à une blague. Bizarrement, on a commencé à douter de notre capacité à atteindre le sommet.

Une éternité plus tard, on atteint les jambes tremblantes un second panneau : nous en sommes à la moitié. Gaaaaaaaaaaaaaaaaah…

Et là, un joggeur nous double, l’air serein.

Je… je l’ai rêvé, ce mec ? Non, on l’a tous vu ? … Sont pas humains, ces Norvégiens.

Nos ego ainsi piétinés, le doute qui nous a pris plus tôt se transforme pour les trois autres en certitude : je suis le seul encore assez fou pour penser pouvoir atteindre le sommet.

La jolie souche d’un arbre arraché sur laquelle tous les randonneurs de plus d’1m80 s’assomment.

Pour être honnête, quand j’ai laissé les autres derrière, je doutais encore fortement que j’aille jusqu’au bout. Mais le fait de savoir que j’étais maintenant plus proche du sommet que du bas me motivait à pousser plus loin. Et plus je m’approchais du but, plus ça semblait bête de renoncer. Donc j’ai continué… et, à ma propre surprise, j’ai vaincu la montagne.

En s’arrêtant à mi-chemin, il faut bien dire que mes compagnons ont loupé le plus gros du spectacle. Comme la vue sur une grande cascade, celle à laquelle nous devons l’existence de ce col, creusé par l’eau.

Encore plus haut, c’est là que l’on atteint la partie la plus « drôle » du sentier. Comprenez : la partie la plus raide. Ça tombe à pic de chaque côté du chemin et celui-ci prend la forme d’un escalier taillé dans la roche. Les marches de 20 à 30 cm de haut quand on a déjà plus de 600 mètres de dénivelé dans les pattes, c’est douloureux. Mais se savoir si près du but, ça donne des ailes : à ce stade, plus rien ne pouvait m’arrêter.

Sur les côtés du sentier

Le sentier

La photo preuve

Et enfin, la récompense : la vue spectaculaire sur le fjord.

Alors en vrai, l’arrivée est un peu frustrante. D’abord, le meilleur point de vue est en fait atteint un moment avant le sommet. Une fois tout en haut, le fjord nous est pour l’essentiel caché. Tout ce qu’on voit, c’est qu’on est au fond d’une cuvette, entourée sur trois côtés par des sommets deux fois plus haut que Rimstigen, le col sur lequel on se trouve.

Bakkanosi, qui domine le fjord – et le col – du haut de ses 1398 mètres.

Le sentier continue dans la montagne. Il semble se diriger vers ce sommet, en face : Sarksnosi. 1462 mètres. On a un peu l’impression de se faire dire : «Tu croyais avoir prouvé quelque chose, en grimpant Rimstigen ? Peuh ! Les vrais courageux, c’est là-haut, qu’ils vont.»

D’ailleurs, vous vous souvenez du joggeur de tout à l’heure ? Je ne l’ai pas revu. Ce qui veut dire que Rimstigen n’était même pas son objectif. Il est peut-être bien sur l’un des sommets autour, maintenant. Pouah.

Un sommet qui n’en est pas un

Ceci dit, la grimpette valait le coup. Niveau paysage, c’est imbattable.

Je m’autorise une pause au bord du torrent, non loin de l’endroit où l’eau se jette dans le vide.

Maintenant, le problème d’être le seul à avoir atteint le sommet, c’est que je sais que les autres doivent m’attendre, 700 mètres plus bas. Je ne reste donc pas là aussi longtemps que j’aurais voulu. Et je redescends bientôt le sentier.

Bizarrement, c’est surtout la descente qui va me tuer. Ne voulant pas faire poireauter les autres trop longtemps, je vais aussi vite que possible. Trop vite. Les pentes aussi raides, en descente, ça peut bien casser les jambes. Je vais regretter cette allure rapide toute la journée du lendemain.

Le sentier tel qu’on le voit en descente

Mais au moins, je rejoins la troupe assez vite. Et on finit cette excursion dans le Nærøyfjord au stand de glace.

Mine de rien, cette journée fut sans problème la plus inoubliable de toutes ces vacances. Et depuis ce jour, Rimstigen est pour nous quatre le mètre étalon des montées de l’enfer. J’ai depuis affronté un 2 sur l’échelle de Rimstigen. Mais ça, c’est une autre histoire.

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